Avant-hier j'ai eu une grande discussion avec la soeur d'un ami, sur la s***** qui essaie de bousiller ma vie.
Parfois elle y arrive, parfois elle échoue.
Sur le plan personnel elle échoue plutôt, heureuse en amour, deux enfants adorables et des amis géniaux. Bref je me sens très aimée et D. merci, ça aide bien !
Sur le plan professionnel, en faisant le bilan depuis que je suis jeune, elle y arrive mieux.
J'ai "planté" ma licence, enfin je l'ai eu mais sans mention, car incapacité d'écrire pendant 3 mois, et difficulté de faire fonctionner sa mémoire et ees capacités de synthèse autrement + RVs médicaux à gogos (pour rien, tout le monde sait bien que l'arthrite à 20 ça n'existe pas, hum !).
Et même en aimant son boulot, en le faisant bien, c'est facile de passer pour quelqu'un de pas sérieux quand on est arrêté, quand on s'économise (congé parental)...
C'est tellement vexant qu'on oublie alors l'essentiel : penser à sa santé. Alors on fait la brute puis on se rends compte que c'est complètement idiot d'aller bosser coûte que coûte alors qu'on ne tient que sur les nerfs.
Mais il y a toujours des raisons annexes qu'on a envie d'y retourner, finir son travail, partager des moments sympas etc...
Là, ça fait quinze jours que je "paie" allègrement le fait d'être aller bosser jusqu'au bout. Alors pour ne pas qu'une armée d'indignés se lèvent "mais moi aussi je vais bosser quand j'ai un rhume/angine/sinusite/......"
Je vais aussi bosser avec rhume/angine/sinusite, là il s'agit d'une fatigue et d'une douleur qui se comparent à des enclumes sur le corps et qui aliènent l'esprit.
Donc en allant bosser jusqu'au bout, j'ai pris en considérations d'autres facteurs que ma santé et j'ai mis en péril ce qui avait été si durement acquis : l'accalmie.
Alors certes l'enseignement est fatiguant mais chaque métier est différent, et bien fatiguant à sa manière.
Plus ça va, plus je me dis que ça sera toujours comme ça, et ça me décourage.
Quelle est la voie qui pourrait me permettre à la fois de satisfaire mon besoin de travailler, de mettre en application mes compétences et qui me permettra aussi de respecter ma santé, mon besoin d'aller à mon rythme parfois, sans toujours que ce soit ma famille ou ma santé qui trinquent les premières ?
Pour vivre, et non pas sur-vivre.