Un rectangle plus tard, dont un côté perlé, la maman n'est pas peu fière de sa première élève...
Un rectangle plus tard, dont un côté perlé, la maman n'est pas peu fière de sa première élève...
Emma a toujours des idées par milliers et nous stimule bien en proposant toujours de nouveaux matériaux.
Celui-ci n'est pas un de ceux vers lequel je serais allée : le foil.
Et pourtant, ici je trouve qu'il rend bien.
J'ai reçu il y a quelques temps une petite enveloppe avec des foils et il m'a fallu un peu de temps pour m'y mettre... visez un peu le contenu de l'enveloppe : Atelier d'Emma - concours créatif - foils
La fée des bulles
Pour en savoir plus sur le concours et l'utilisation des foils, c'est par ici
La terminologie est difficile à trouver.
Aari : crochet
Zardosi : broderie traditionnelle indienne
On devrait donc dire "broderie à l'aari" ou broderie zardosi.
J'hésitais jusqu'alors à poster les photos de mon premier ouvrage car je voyais tant d'erreurs, puis le temps passe et je me rends que peu à peu je ne vois plus autant ces imperfections mais plus la grâce de l'ensemble.
Voici l'entraînement, le rectangle où nous faisons nos premières lignes, que chaque débutant exécute :
Puis j'ai choisi un motif, Shikha a choisi des couleurs, et nous avons commencé.
Point de chaînette au crochet, point lancé au fil de soie, point lancé sur paillette, sur cuvette, point de noeuds au fil de soie.
L'alternance entre deux outils, l'aari (le crochet donc si vous avez bien suivi) et l'aiguille permet de ne pas se crisper.
On peut voir par transparence les bouts de fils, qui seront coupés à la fin de l'ouvrage.
Et pour finir l'apprentissage de la pose des mirroirs (shisha) que je savais poser à l'aiguille mais pas au crochet. C'est joli et ça permet de finir élégamment l'ouvrage.
Job done !
Le pari était risqué, allier un motif français (un modèle de Broderie du magazine "La mode illustrée" du dimanche 29 octobre 1876), avec des matériaux de broderie indienne : fils métallisés, miroirs, et les matériaux offerts par le Ver à Soie, fil de soie vert (et quel vert !) et un fil métallisé rouge.
On le voit ici en liseré de la fleur et dessous, à droite de ma main.
Ce fil m'a posé des soucis car il était trop fin pour être utilisé avec mon crochet, et trop rigide pour que je le travaille comme de la soie. Du coup je l'ai utlisé avec mon crochet, mais ce fut laborieux.
Néanmoins j'aime la façon dont il met en exergue le liseré vert de la fleur.
Et voici le résultat final. Alors que j'avais traçé des traits, j'ai préféré changé de taille les volutes pour donner de la vie à ma broderie.
J'ai encore de la marge de progression pour m'améliorer sur l'harmonisation des couleurs.
Mais ça viendra...
Merci à Nathalie Dentzer, et au Ver à Soie pour ce si stimulant concours.
Et à très bientôt pour plus de broderie indienne.
Des fils, du film, des chutes et une idée globale, un champ de fleurs.
La texture n'est pas encore assez travaillée, il m'aurait fallu encore et encore repasser. J'y veillerai lors du prochain tableau.
Tous les tutos ont été publiés, j'ai bien tout compris, une amie m'a un peu aidé, la fin étant un peu laborieuse (parce que faire une toile c'est sympa, mais faire deux fois la même robe à la suite c'est un peu décourageant).
Même si je suis tombée raide dingue de ce tissu il y a quelques temps, c'était dur pour moi d'assumer une robe tout en motifs, alors sur la moitié ça m'a semblé être un bon compromis.
(et ça m'évitait le casse-tête rejoindre les motifs )
Les détails du col, où j'ai laissé un fin cordon de parementure apparente, pour rappeler la jupe et la boutonnière.
Merci à Nessie grâce à qui j'ai appris des milliers de choses grâce à ce tuto, dont la première est une règle que beaucoup semblent connaître :
perdre du temps en couture, c'est en gagner en fait
- bâtir
- tout bien marquer sans se précipiter sur la couture
Et à toutes celles qui ont prodigué leurs nombreux conseils et encouragements.
Boneyard - Stephen West - Malabrigo sock Azules
Quand on met un pied sur Ravelry, on est fini !
C'est ce que j'ai fait, car on trouve plein de jolis modèles gratuits, dont certains traduits.
Pour une débutante, c'est parfait. Et puis le bleu de ce tricot, qui m'a tant surprise (je m'attendais d'après la photo du site où j'ai acheté la laine à une couleur bleu/violette) m'a finalement satisfaite. Les petits défauts cachés ont été réparés cette semaine. On dirait presque que je n'ai pas fait d'erreurs du coup.
Pour présenter cet "ouvrage" j'ai utilisé une production personnelle de 2004, qui avec beaucoup de lait, d'amour et d'encouragements a bien grandi, admirez un peu le travail :
Non, je ne suis pas une araignée.
Mais pour la première fois de ma vie, j'ai fait une toile. J'ai cousu sur une toile pour la première fois mon patron avant de m'essayer "pour de vrai".
Plusieurs avantages :
- on peut découvrir plein de nouvelles techniques avec une paix d'esprit inégalée !
- on voit où des ajustements sont à faire (dans mon cas, la ligne d'épaule)
Alors je n'ai pas peaufiné, je n'ai ni surfilé, ni enlevé les fils de fronces. J'ai cousu en noir pour bien me rendre compte du rendu de couture.
A la fin, la douce satisfaction de savoir que l'assemblage de la robe sera plus simple, a walk in the park
Quant à la toile, qu'est-ce que je vais en faire ? Elle va finir sous terre je pense, pour une autre utilisation textile.
Après de studieux travaux - toile de Sureau - je me suis dit "tiens et si je cousais un petit truc simple".
J'avais dans mes placards un patron Tunique à encolure carrée, qui avait l'air tellement bête à réaliser que je ne me suis pas méfiée.
Note à moi-même et à ceux et celles qui disent "il vaut mieux acheter en magasin que sur internet- faire vivre les commerces- bla bla bla" : oui, c'est valable pour les BDs, les tissus, les fils etc... tellement agréable de toucher, sentir, comparer. Mais les patrons, il vaut mieux lire les avis avant, au moins on est averti !
Déjà, il y a un souci de proportion entre le patron, et la planche de coupe. Une.
Ensuite, j'ai pris une taille 42, normal ma taille quoi. Sauf que pour une fois c'est trop grand, ça change.
Ca baille, à tel point que les épaules tombent et qu'il vaut mieux que je porte quelque chose dessous si je ne veux pas être dénudée (pas très économique une robe qu'il faut porter par dessus une autre robe !).
C'était tellement large devant que c'était trop pour juste une tunique, je l'ai donc transformée en robe en fronçant une longue bande de tissu restant. Reste à raccourcir les épaules également.
Les seules choses que j'ai apprécié au final dans cette tunique, transformée en robe histoire de rattraper un peu le coup niveau longueur (c'était trop long pour une tunique, vu que tout est taillé grand) ça a été de coudre ce magnifique coton d'Anna Ka Bazaar.
Et la tendance se confirme, c'est vraiment la popeline ma matière préférée, c'est du coton, ça a de la tenue, et l'air de rien, elle fait toujours habillé.
Tissus : Ron d'Anna Ka Bazaar, popeline grise et passepoil rose fluo de Ma Petite Mercerie
Pour celles que ça tente toutefois notez qu'on peut allègrement y caser un ventre de femme enceinte !
Mon troisième ouvrage est presque terminé, quelques frayeurs, mais finalement, oui les couleurs sont harmoniques entre elles.
Un aperçu de la dernière photo avant la fin :