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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 21:03

Que dire !  http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/83/94/23/19787876.jpg

Déjà, le synopsis : 

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

 

Rentrée depuis deux heures du cinéma et toujours époustouflée, la tête dans le film... Toujours pas faim, l'estomac au bord des lèvres, et le coeur touché par autant d'humanité.


Peu de films m'ont bouleversé autant, et souvent ils traitent de la Shoah. Là nous sommes dans une autre dimension. Celle de la vie de tous les jours, de la vie de mon ancien Paris, de la vie quotidienne de monsieur et madame tout le monde.

J'ai pleuré très fort, et ri très fort, plusieurs fois, les deux. Alors que mes oeils se mouillent à peine le plus souvent. Et quel bien fou ça fait lorsque les mots ne peuvent suffire !

 

 

Plusieurs scènes me restent en tête... mais oserai-je les dévoiler ici ? Il n'y a pas un moment où on se dit "non, c'est cliché" ou "cette scène ne sonne pas juste" "non un enfant ne peut dire ça"...

On est pris dans un tourbillon de moments forts, et de moments plus souples où l'humour est là pour désamorcer le dramatique. De bons moments qui servent aussi à renforcer les liens du groupe et qui épongent le sentiment de vide qui les étreignent lorsqu'ils se sentent si impuissants face à ces situations qui les dépassent.


Maïwenn la réalisatrice, qui apparaît à l'écran en tant que photographe de la Brigade des Mineurs, puis s'intègre au groupe n'a storyboardé que les scènes  où apparaissent les enfants, sous contrainte de la DDASS, et a laissé les acteurs interprèter leur rôle de manière libre, selon leur propre ressenti, en "saisissant l'instant" plutôt qu'en les dirigeant de manière formelle. Et ceci donne un résultat formidable en matière de véracité d'interprétation, de justesse dans les personnages !

Certes Joey Starr sort du lot tant il est inattendu ici, mais tous sont à louer, tous autant qu'ils soient, et ils sont nombreux. Merci à eux.

 

L'autre point fort de Maïwenn est de se situer dans le créneau étroit entre documentaire pur et fiction. Tous ces cas relèvent de cas ayant existés, qui ont été soit relatés à Maïwenn, soit observés par elle-même lors de ses observations à la Brigade. Cependant le flot coule et le film nous emporte et nous émeut, à la manière d'Incendies qui avait lui aussi parfaitement réussi l'exercice, les rendant d'autant plus percutants et utiles.

 

La "banalité du mal" inventée et théorisée par Hannah Arendt est observable ici aussi, et devrait encourager d'autant plus à la prévention auprès des enfants certes, mais aussi des parents, des adolescents. 

 

J'ai été soulagée, heureuse de savoir que des policiers disent à ces enfants "ce n'est pas toi qui l'envoie en prison", c'est ce qu'il a fait lui qui est mal. Heureuse de savoir qu'ils entendent les silences entre les mots et ne laissent pas les adultes minimiser leurs actes sur les plus petits. Heureuse qu'ils demandent aux bourreaux s'ils regrettent leurs actes et s'ils peuvent, pour l'avenir de l'enfant en jeu, s'excuser du mal qu'ils ont fait et demander pardon.

Ce soir, je suis heureuse d'être comme ces gens, d'avoir un métier utile, de servir des êtres en devenir.

Ce soir, j'ai eu envie de serrer très fort mes enfants contre moi.

 

 

.... si vous m'avez lue jusqu'ici, merci ! Et filez vite le voir !

 

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 10:22

de vacances, la tête et le corps bien reposés !

 

De bien beaux articles vous attendent ! A très vite !

 

http://www.lavoixeco.com/mediastore/VoixEco/phototheque/Tourisme_et_Loisirs/valjoly-crasnault.jpg

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 01:52

en regardant cette illustration ! Je vous en fais profiter.

 

http://media.lelombrik.net/1-500/186.jpg

 

Nous partons une semaine, cela nous fera beaucoup de bien, dans un endroit dont on risque de vous vanter les louanges ensuite !

Et sur ce, bonnes vacances à vous !

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 11:07

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/85/21/96/19812336.jpg

 

Que dire de ce film ?

 

Très beau visuellement grâce à un sens du cadrage, une proximité entre les acteurs et la caméra et des jeux sur la mise au point qui participer à l'ambiance générale du film.

Emouvant, triste parfois mais aussi et surtout plein d'espoir et c'est un appel à continuer à se battre. Show must go on!

Simple dans le scénario mais qui ne tombe pas dans la facilité des lieux communs.

Riche de plein de petites choses du quotidien qui donne du relief à ce film.

 

Que dire d'elle et de la discution d'après film ?

 

Qu'elle est charmante, simple d'accès, détendue, drole, convaincue par son film.

Elle nous a livré plein de petites anécdotes sur le titre, comment s'est déroulé le casting du petit garcon de 4 ans et demi, sur son rôle de réalisatrice/actrice.

 

En conclusion, je ne peux que vous encourager vivement à aller voir ce film qui sortira en salle le 23 Novembre

 

Seb

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 18:42

Ce best-seller de Kathryn Stockett dont on m'a parlé plusieurs fois dans le courant de l'année a vite été adapté au cinéma après sa sortie aux US. D'où le fait qu'il ait été si vite dans nos salles, si peu de temps après avoir été dans nos bacs.

 

Bon c'est difficile d'écrire un bout sur ce film (découvert en avant-première) sans verser dans le gnangnan.


En gros c'est un joli conte où les vilains finissent par perdre, et les gentils finissent par être reconnus pour leur gentillesse et leur courage. Un conte comme chez Disney quoi, normal c'est la boîte qui le produit !


http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/84/82/74/19799007.jpg

 

Malgré ses deux heures vingt six, le temps passe allégrement. C'est une peinture pastel de la pré-lutte pour les droits civils aux US. Même si c'est plus "divertissant" que vraiment instrutif, nous avons passé un bon moment, dans un petit cocon d'optimisme.


Et quand vient la grisaille..... ça fait du bien.

 

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 12:37

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/83/95/46/19720541.jpg

 

    The Artist est à mon sens une très grande réussite sur le plan du risque que Michel Hazanivicius a pris en voulant faire revivre un cinéma d'un autre age. Malgré le parti-pris du film muet et noir et blanc il nous épargne l'effet "altérations dues au temps" que l'on voit parfois et qui deviens très vite fatiguant.

 

    On sent que le trio Hazanavicius-Dujardin-Bejo formé lors du tournage d'OSS 117, Le Caire nid d'espions fonctionne parfaitement. La palme d'Or pour Jean Dujardin est vraiment méritée pour sa performance et Bérénice Bejo lui rend la réplique à merveille.

 

    Si on va chercher du coté de ce qui pêche, on parlera surtout des 1h40 qui délayent trop le film à mon gout. Peut-être est-ce du aussi au peu d'habitude que j'ai des films muets.

 

    A l'heure de la 3D et des films sur-vitaminés, peut-être doit on essayer de sortir de nos repères habituels pour en profiter pleinement.

 

Seb

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 16:18

 

Ca vaut aussi, voire même plus, pour les beaux-pères :

 

Nous 0096 2 Théa

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 14:04

J'aime apprendre au cinéma, et y prendre des claques aussi.

Là, c'est du deux en un.

Grande claque, pour l'interprétation des personnages principaux, la reconstitution historique juste. Et l'ébahissement d'apprendre "ça". On en entend certes un peu parler, du rôle des "colonisés" pendant la guerre, mais plutôt leur rôle dans l'armée (et le manque de reconnaissance qui s'en suivi) que leur rôle dans la Résistance.

Savoir que les Algériens ont organisé leur réseau pour sauver des juifs, notamment de la rafle du Vel d'Hiv, avec la complicité de la Mosquée de Paris, que la solidarité des musulmans envers les juifs -sachant que l'absence du prépuce était un mode de vérification de la "judéité" par la Gestapo et acolytes - en a sauvé plus d'un a ouvert mes yeux....

Oui, ce fut une époque où la solidarité a signifié plus d'une chose.... Même ces frères que l'on dit ennemis et qui ne l'ont pourtant pas, grâce entre autres à la loi musulmane et le statut de "dhimmis" qu'elle promulgue et qui a longtemps protégé ses cousins, par la Terre, et par la langue.

Quant à l'interprétation, que ce soit Tahar Rahim, qui a déjà largement imposé son talent dans Un prophète, ou Lubna Azabal, dans Incendies, elle est magnifique... Juste, vraie, sensible, pas dans le pathos.

Un grand film, un beau film.... Merci Ismael Ferroukhi.

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/84/36/97/19802069.jpg 

 

Quelques regrets dans la vie : qu'on leur ait si méchamment refusé leur indépendance, malgré ce qu'ils avaient dans Notre armée, et dans LA Résistance...

 

Théa

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 13:26

 

Humbles hortensias pour notre humble demeure, 

 


FleursNature 0070 2 Théa

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 03:53

On dit souvent que quand on lit un livre, on est toujours déçu de son adaptation au cinéma.


Cela faisait longtemps que j'avais lu ce "roman" très inspiré d'Eliette Abécassis, auteur que j'affectionne beaucoup. Mais cependant j'ai admiré cette adaptation.

Le réalisateur a fait du bon boulot, mais avant tout c'est le talent de Louise Bourgoin qui crève l'écran.


C'est un sujet pratiquement tabou, que pourtant combien de femmes vivent ! Oui, on peut avoir un bébé et ne pas respirer la joie, le bonheur et la quiétude comme dans les pubs Mixa bébé ("ouhh" le vilain sponsoring de la marque que l'on voit souvent à l'écran, je doute qu'Eliette ait apprécié !).


Sa descente aux enfers est commune, beaucoup de femmes se reconnaîtront, y reconnaîtront la LLL, dont le trait n'est malheureusement pas forcé, y reconnaîtront les merveilleux conseils de l'entourage, l'homme patient souvent désarçonné par les propos de sa compagne qu'il ne reconnaît plus.


Peu osent l'aborder, Eliette Abécassis s'y était atelée, c'était un exercice casse-bignette à l'adapter, et voilà qui est fait, avec brio. Bravo !

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/84/82/69/19777463.jpg Théa

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