Et après, faut avancer. Comment, on se demande souvent ?
Julliette (Valérie Donzelli) et Roméo ( Jérémie Elkaïm) survivent grâce à leur amour, au tourbillon de leur vie amoureuse qui les emporte. Leur enfant aussi, peut-être.
Ils se noient dans les bras l'un de l'autre, s'y engouffre, et se livrent complètement, et c'est beau.
Ce film peut choquer car il est léger. Par la façon de filmer (avec un appareil photo), par la BO (géniale !), par le jeu des acteurs.
Et oui j'appelle ça "jeu" car même si c'est leur histoire, leur histoire d'amoureux et de parents est une histoire vraie, la leur. Ils rejouent des scènes qui n'existent plus. Leurs moments de jeunes amoureux insouciants, d'amoureux tout courts car aujourd'hui, des scènes de désarroi profonds lors de l'annonce qu'on ne vit plus ensuite car on si résigne
Nous éprouvons de l'empathie oui, mais pas d'auto-apitoiement facile et mielleux. Nous rions de leurs blagues au troisième degré, nous sommes soulagés de voir leur petit bonhomme à la fin jouer son propre rôle.
Et tirons notre chapeau à film réalisés avec si peu de moyen et qui nous a apporté de forts belles émotions.
Théa